Apprêt, sous-couche, scellants, le monde de la peinture présente de très nombreux produits qui peuvent intimider les non-initiés. Le recours et l’utilisation de ces produits ne sont effectivement pas toujours évidents à comprendre. Première étape à considérer une fois que la zone est prête à être peinte : l’apprêt de peinture. Celui-ci a pour rôle de préparer la surface à laisser adhérer la peinture pour ne pas qu’elle soit absorbée par la texture ou encore qu’elle y glisse. Se déclinant en d’innombrables variantes selon les besoins, les apprêts ne sont toutefois pas toujours nécessaires et il est possible de sauter cette étape selon la situation. De plus, les apprêts sont aujourd’hui offerts en produits de plus en plus sophistiqués sur le marché et leur utilisation répond à des besoins précis. En voici cinq fréquents pour lesquels on aura généralement recours à l’apprêt.

Sur une cloison sèche neuve

Puisque leurs surfaces sont neuves et pas encore traitées, les cloisons sèches ont tendance à absorber la peinture de manière inégale. On remarque ainsi des zones plus foncées que d’autres, particulièrement entre les joints et les autres parties. On utilisera donc un apprêt sur les cloisons sèches et murs en plâtre pour s’assurer d’avoir un résultat égal et impeccable, mais aussi pour éviter de devoir multiplier les couches de peinture par la suite.

Sur une cloison enduite

Les cloisons en plâtre déjà utilisées peuvent également nécessiter un apprêt, notamment si elles ont été écrémées d’un enduit auparavant. Ces enduits généralement appliqués par-dessus les cloisons nues sont extrêmement poreux et ne permettront pas à la peinture d’adhérer correctement.

Sur du bois

Une des surfaces les moins adhérentes pour la peinture est le bois naturel. Très poreux, il absorbera la peinture de manière inégale, mettant de l’avant la texture du matériel plus que la couleur de la peinture. Pour s’assurer que la peinture adhère au mieux et révèle tous ses pigments, on optera pour un apprêt spécifiquement conçu pour le bois, à base d’huile ou de latex.

Pour des surfaces glissantes

Si les surfaces poreuses sont l’ennemi de l’adhésion de la peinture, les zones glissantes le sont tout autant. Ainsi, une surface particulièrement satinée ou lisse comme du carrelage ou du vinyle nécessitera le recours à un apprêt pour que la peinture puisse y tenir et ne glisse pas.

Pour masquer tâches et couleurs

Vous voulez passer d’une couleur foncée à quelque chose de très pâle ? Tout le monde a le droit de changer d’avis, et de se rendre la tâche plus facile. On conseillera alors d’avoir recours à deux voire trois couches d’apprêt de couleur blanche sur lesquelles ajouter la couleur finale qu’on souhaite voir apparaître.

Toujours dans un désir d’obtenir une couleur uniforme et sans défaut, on pourra avoir recours à un apprêt de peinture quand la surface peinte est particulièrement tachée. Fumée, inondation, traces de graisse ou de marqueur, une ou plusieurs couches d’apprêt pourront facilement masquer des éléments et éviter de devoir les nettoyer.

Le degré de porosité est un critère très important dans le choix d’avoir recours ou non à un apprêt, mais la zone à travailler doit être analysée au-delà de cet élément. Quelle que soit la situation, il est toujours conseillé de faire appel à un professionnel pour s’orienter dans ses travaux de peinture. En ce qui concerne l’utilisation même des produits d’apprêt, on s’assurera toujours aux conditions d’utilisation livrées par chaque manufacturier.